Vélo, impact environnemental et évolution des habitudes de transport

Si vous avez la chance d’échanger avec des personnes qui étaient jeunes dans les années 60-70, vous savez qu’à cette époque le vélo était une vraie habitude de transport. Et étonnement (ou pas), l’impact environnemental du transport en France pendant ces mêmes années était beaucoup plus bas !

Aujourd’hui, le transport représente une part importante de nos impacts environnementaux quotidiens et particulièrement de notre empreinte carbone individuelle. C’est en réalité le domaine d’actions individuelles prioritaire pour réduire nos impacts environnementaux. A l’échelle mondiale, ce secteur induit est particulièrement émetteur de gaz à effet de serre (GES). Par ailleurs, en 2016, 94% de ces émissions proviennent du transport routier.((https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/strategie_transport_mobilite_2020_2023.pdf))

Et s’il était temps que le vélo fasse son come-back pour réduire notre impact environnemental lié au transport ? 🚲

Le secteur des transports, une évolution nécessaire ?

Aujourd’hui, le secteur des transports représente 31% des émissions françaises. Le transport de personnes représentant à lui seul 60% de ces mêmes émissions.((https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2021/06/HCC_rapport-annuel_0821.pdf))

Fortement dépendant des énergies fossiles et particulièrement du pétrole, le secteur des transports est le principal émetteur de CO2.((https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2020-11/datalab_70_chiffres_cles_energie_edition_2020_septembre2020_1.pdf))

Le secteur des transports qui compose notre société actuelle est en parfaite inadéquation avec nos objectifs de limitation du réchauffement planétaire. Ce secteur particulièrement émetteur en GES doit nécessairement évoluer. Il est donc urgent de se déplacer moins et de déconstruire notre rapport aux distances. Pour cela, se déplacer mieux en utilisant des moyens de transport moins polluants semble essentiel.

L’impact environnemental du vélo

L’empreinte environnementale du vélo est quasi nulle en comparaison à la voiture. Même si l’on prend en compte sa production, le vélo présente une empreinte carbone de l’ordre de 21 grammes équivalent CO2 par km parcouru.((https://ecf.com/system/files/Quantifying%20CO2%20savings%20of%20cycling.pdf)) Pour cette même distance, l’impact d’une voiture thermique est estimé à 271 grammes eqCO2 par passager. Ainsi, prendre son vélo plutôt que sa voiture permet de diminuer très fortement les émissions induites par son trajet.

Le secteur des transports représente environ 3 tonnes équivalent CO2 par français et par an.((https://ravijen.fr/?p=440)) Donc à hauteur de 25% de nos émissions individuelles. La voiture constituant à elle seule, environ 2/3 de ces mêmes émissions. Ces dernières sont liées aux carburants (en majorité), mais aussi à la construction et la réparation des véhicules. Si l’on s’intéresse au vélo, les émissions induites par la production et l’entretien d’un vélo sont beaucoup plus faibles que celle d’une voiture.

Sans grande surprise, le vélo présente donc un bilan carbone très largement favorable à celui de la voiture. Par ailleurs, le vélo a de nombreux autres avantages. Il contribue notamment à la décongestion des villes, la limitation de l’étalement urbain ou de l’artificialisation des sols, au désengorgement des transports en commun, à la diminution de la pollution atmosphérique, au gain d’espace en ville…

Au-delà d’un impact environnemental faible, le vélo est même le meilleur moyen de décarboner nos mobilités.((https://bonpote.com/le-velo-est-le-meilleur-moyen-de-decarboner-nos-mobilites-4-5/)) Pour de nombreuses raisons : rendement, coût et espace nécessaires aux infrastructures.

Mais alors pourquoi reste-t-il aussi peu utilisé par la population française ?

Le vélo au quotidien : un bilan économique, sanitaire et écologique idéal ?

Aujourd’hui, seulement 2% des actifs en France recourent au vélo pour se rendre au travail.((https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868)) Au-delà de l’argument écologique, le vélo présente pourtant de nombreux bénéfices par rapport à l’utilisation d’autres moyens de transport.

Des bénéfices économiques individuels en faveur du vélo

L’un des premier argument en faveur du vélo en comparaison à la voiture est évidemment celui du gain économique. En 2017, la part transport dans le budget des ménages français s’élève à 16% du budget total.((https://www.insee.fr/fr/statistiques/4764315?sommaire=4648339))

Or, une voiture coûte environ 5000 euros / an à son possesseur.((https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-la-mobilite-ademe/)) Par comparaison, la possession et l’entretien d’un vélo s’élève à environ 500 euros / an.((https://bonpote.com/pourquoi-developper-le-velo-plaidoyer-pour-la-bicyclette-2-5/)) Un facteur d’économie non négligeable et parfaitement en accord avec une logique de décroissance.

Des bénéfices sanitaires en faveur du vélo

Si l’on s’intéresse aux bénéfices sanitaires du vélo, là encore les résultats sont sans équivoques. Les particules fines émises par le transport routier causent 40 000 décès par an en France.((https://www.franceinter.fr/moins-de-morts-en-france-lies-a-la-pollution-de-l-air-pendant-le-premier-confinement#:~:text=Moins%20de%20morts%20en%20France,elle%20d%C3%A9plore%2040%20000%20morts.)) Ces mêmes émissions, n’existent pas lors de l’utilisation d’un vélo.

Par ailleurs, en 2014-2016, en France, seulement 71% des hommes et 53% des femmes atteignent les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique.((https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/nutrition-et-activite-physique/documents/article/activite-physique-et-sedentarite-dans-la-population-francaise.-situation-en-2014-2016-et-evolution-depuis-2006-2007)) Si les impacts sanitaires d’un manque d’activité physique sont difficiles à quantifier, il reste évident que le vélo est un accès à une activité physique quotidienne bénéfique pour la santé. Parole de prof d’EPS !

PS : Je ne fais pas de pub pour Nike, la preuve ici

Si l’on s’intéresse aux taux de mortalité liés aux transports, les bénéfices du vélo sont énormes. Même en considérant un report modal très fort en faveur du vélo, les risques liés à son utilisation sont bien plus faibles que ceux de la voiture. Et ce même en Île-de-France où les parisiens sont pointés du doigt pour leur soi-disant manque de sécurité au volant ! 🙈🙈

Les nuisances sonores liées aux transports ont aussi un impact sanitaire et économique. Elles sont estimées à 156 milliards d’euros par an dont 52% sont liés à la voiture.((https://librairie.ademe.fr/air-et-bruit/4815-cout-social-du-bruit-en-france.html#:~:text=En%20savoir%20plus-,Le%20co%C3%BBt%20social%20du%20bruit%20en%20France%20est%20estim%C3%A9%20%C3%A0,et%20le%20bruit%20ferroviaire%207%25.)) Rappelons qu’un vélo ne fait que peu de bruit. Sauf si, comme moi à 10 ans, vous vous êtes amusés à accrocher dans vos rayons un plastique souple pour que cela fasse du bruit quand vous pédaliez !

Que de bons souvenirs… 😍

Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que près de 3000 décès ont lieu sur les routes en France chaque année.((https://www.vie-publique.fr/en-bref/278394-baisse-de-la-mortalite-sur-les-routes-de-france-en-2020#:~:text=En%202020%2C%202%20780%20personnes,contre%203%20244%20en%202019.)) La part des accidents mortels à vélo reste faible et le sera encore plus si les vélos se multiplient.((https://www.researchgate.net/publication/10574383_Safety_in_numbers_More_walkers_and_bicyclists_safer_walking_and_bicycling))

Le vélo, un enjeu économique majeur de création d’emplois ?

Si le secteur de l’automobile embauche aujourd’hui de nombreuses personnes en France, celui du vélo n’a pas à rougir. En effet, son potentiel de création d’emplois est estimé à environ 200 000 postes.((https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/332-impact-economique-et-potentiel-de-developpement-des-usages-du-velo-en-france-en-2020.html)) C’est quasiment autant que le nombre d’emplois en France dans le secteur de l’industrie automobile (229 000 en 2020).((https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/332-impact-economique-et-potentiel-de-developpement-des-usages-du-velo-en-france-en-2020.html))

Un ordre de grandeur qui pourrait d’ailleurs être un réel argument politique en faveur d’une migration des emplois du secteur automobile vers celui du vélo.

Malgré les arguments écologiques, économiques, sociaux et sanitaires, le vélo ne trouve aujourd’hui que peu de place dans notre mobilité quotidienne. Quels sont les freins à notre utilisation du vélo comme mode de déplacement ?

Vélo, habitudes de transport et ordre de grandeur

“En 2017, 74% des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail utilisent leur voiture, 16% prennent les transports en commun et 8% ont recours aux modes de transport doux (6% à la marche et 2% au vélo).”((https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868)) Un bilan qui place la voiture sur le devant de la scène dans nos choix de modes de transport.

Évidemment, de nombreux travailleurs parcourent une grande distance pour aller au travail. Le recours à la voiture est alors difficile à éviter. Pour autant, on constate tout de même que 50% des trajets de moins de 1 km pour se rendre au travail sont encore effectués en voiture.((https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868))

Toujours plus loin, toujours plus vite

En 1960, un français parcourait 3700 km par an tous modes de transport confondus. En 2000, c’était plus de 14000.((https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/bouger-en-2050/)) Une évolution historique favorable au développement de la voiture individuelle nous permettant de nous déplacer depuis chez nous jusqu’à notre point d’arrivée en un temps relativement court. Une réalité d’autant plus confirmée pour les populations les plus riches et diplômées.((https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-35081-Enquete-mobilite-francais-forum-vie-mobiles-2020.pdf)) Pour autant, n’oublions pas que quels que soient ses revenus, un français a un impact environnemental beaucoup trop important dans un monde soutenable. Nous avons tous des efforts à faire !

Cette évolution de nos rapports aux déplacements a conduit à la construction de villes dont l’architecture est complètement organisée autour de la voiture. C’est ainsi que pour des distances inférieures à 5 kilomètres, la voiture représente encore 60% des déplacements domicile-travail.((https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868)) Cette architecture favorable à la voiture a d’ailleurs une influence forte sur le fait que la voiture reste plus rapide de manière générale (ce qui n’est absolument pas le cas dans les villes).

Dans la parfaite continuité d’un monde qui rêve de croissance infinie, nous nous sommes déplacés de plus en plus loin et de plus en plus vite.

De l’espoir pour le vélo ?

Malgré une utilisation encore trop faible, le recours au vélo pour se rendre au travail est en légère progression. Il a atteint 6 % début 2020.((https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868)) Et au-delà des trajets domicile-travail, le recours au vélo est en plein boom.((https://blogs.alternatives-economiques.fr/chassignet/2021/07/07/deplacements-des-francais-vers-le-travail-5-enseignements-des-derniers-chiffres-de-l-insee)) La crise sanitaire a en effet fait émerger de nouveaux comportements de transport. Et, plein d’espoir que je suis, peut-être aussi des préoccupations pour l’environnement et notre planète ?

On constate ainsi que la population française est plutôt favorable au développement du vélo. En effet, 78 % pensent que le développement des pistes cyclables est une bonne chose.1

Des aménagements nécessaires pour que le vélo trouve sa place dans nos habitudes de transport

Afin que le vélo trouve sa place dans nos vies, il est évident que cela implique des réaménagements urbains. Et cela aussi les français y sont favorables puisque 75% encouragent la piétonisation de certaines zones en ville.((https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/4595-observatoire-des-mobilites-emergentes-special-crise-sanitaire-en-2020.html))

De plus, plus de la moitié de cette même population encourage la limitation à 30 km/h en ville.((https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/4595-observatoire-des-mobilites-emergentes-special-crise-sanitaire-en-2020.html)) Une condition essentielle pour que le vélo trouve sa place dans l’espace public. C’est en effet un facteur essentiel de sécurité puisqu’il diminue par 5 le risque d’accident mortel pour un cycliste.((https://bonpote.com/pourquoi-developper-le-velo-plaidoyer-pour-la-bicyclette-2-5/))

Les aménagements et la sécurité des cyclistes sont d’ailleurs les deux premiers freins à l’utilisation du vélo. Des arguments qui doivent inciter au développement d’espaces publics où le vélo est prioritaire. Une évolution qui permettra dans le même temps de diminuer le nombre de véhicules motorisés, un autre frein à l’utilisation du vélo.

Le manque d’aménagements cyclables et la sécurité à vélo sont les premiers freins au développement du vélo. (Source : Enquête FUB « Parlons vélo » avec plus de 100 000 répondants partout en France)

Vélo électrique et impact environnemental : un bilan favorable

Si le vélo mécanique a encore pour défaut d’être, de manière générale, moins rapide que la voiture, ceci est moins vrai concernant le vélo électrique. Ce dernier permet en effet d’atteindre des vitesses plus élevées et ce avec un minimum d’effort physique. Adieu l’essoufflement excessif lors d’une côte à 10% !

Mais qu’en est-il de son impact environnemental, forcément plus important que celui du vélo mécanique ?

Le vélo est le moyen de transport le plus efficace en terme de rendement énergétique. Ainsi, par opposition à la voiture, l’électrification du vélo est à encourager. Son rendement est bien plus bénéfique que celui de la voiture. Si la charge d’une batterie pour voiture sert essentiellement au déplacement du poids de la voiture, celle du vélo sert en grande partie à déplacer le poids du cycliste.

Le vélo électrique a donc un bilan carbone bien plus favorable que celui de la voiture. De l’ordre de 10 fois moins émetteur que la voiture électrique et 100 fois moins que la thermique.((https://monimpacttransport.fr/?km=1&transportations=6_1_9_3_11_13_14_12_2_8_7_5_4))

En toute cohérence avec les arguments exposés précédemment, le choix d’un vélo électrique et non mécanique doit être justifié. En effet, méfions-nous des éternels effets rebonds. Le vélo électrique peut s’entendre dans des contextes particuliers. Il permet de parcourir de plus grandes distances, d’atténuer d’éventuelles difficultés géographiques ou des contraintes de santé.

Les acteurs du vélo au quotidien à Nantes

Même si Nantes ne ressemble pas encore à Amsterdam, on peut dire que le vélo y a sa place. Et il se développe de plus en plus ! Les projets d’aménagement dédiés au vélo sont nombreux. Une évolution encouragée par de nombreux acteurs du vélo nantais dont je vous propose un rapide tour d’horizon 🚲

Les associations et organisations qui militent pour le développement du vélo à Nantes

L’association nantaise Place au vélo cherche à promouvoir l’utilisation du vélo comme moyen de transport au quotidien. Tiens ça me rappelle un article de blog sur l’écologie … 🧐 Elle milite pour la création d’aménagements structurels pour le vélo mais incite aussi les citoyens à l’usage du vélo. L’association organise des événements de promotion autour de l’agglomération nantaise (ateliers de formation à l’éco-conduite, conduire en sécurité, etc.) L’association a même réalisé une carte interactive répertoriant tous les lieux ayant un rapport avec le vélo à Nantes (vendeurs, réparateurs, ateliers de réparation, entrepreneurs à vélo…). Place au vélo est rattachée à la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) et à l’association AF3V qui militent pour le développement du vélo à échelle nationale.

Le collectif Vélorution ! s’exprime aussi à Nantes. Cet dernier milite en faveur d’une ville où le vélo est prioritaire sur les véhicules motorisés. Il organise régulièrement des manifestations à vélo dans les rues nantaises. Son ambition est de placer le vélo comme moyen de déplacement unique en ville.

Et de nombreuses autres : Vélo Campus pour les étudiants (prêt, location, entretien…), Ensa Vélo pour l’école d’archi, L’îlot Familles pour les sorties familiales…

Les livreurs et transporteurs à vélo

Le secteur des transports de marchandises représente aux alentours de 40% des émissions de GES du transport en France.((https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2020-11/datalab_76_comptes_transports_2019_externalites_novembre2020.pdf)) Le transport de marchandises à vélo est donc un réel levier de réduction de nos émissions de GES. Pour de petits objets, le sacoche suffit. Mais pour de plus encombrants les vélo-cargos offrent un potentiel intéressant (car ils peuvent porter des charges lourdes et encombrantes).((https://static1.squarespace.com/static/5d30896202a18c0001b49180/t/61091edc3acfda2f4af7d97f/1627987694676/The+Promise+of+Low-Carbon+Freight.pdf))

Ils sont de plus en plus nombreux de jour en jour à Nantes et dans de nombreuses villes ! Il y a bien évidemment Naofood qui offre un service de livraison éthique de repas à domicile. Déjà abordé dans cet article, Naofood s’engage avec la crème de la crème des restaurateurs nantais !

Pour les livraisons ou le transport de marchandises, de plus en plus d’entreprises se développent à Nantes : les Coursiers Nantais, les Triporteurs Nantais, Green Course, Velojo, Bicicouriers, etc. N’oubliez pas que même en livraisons à vélo, il faut consommer moins (on ne compense pas son smartphone en se le faisant livrer à bicyclette !)

Les lieux de réparation et d’achats de vélos

Ils sont très nombreux et répertoriés sur la carte interactive de Place au vélo. Que ce soit des ateliers d’auto-réparation comme L’atelier du pignon ou des réparateurs comme L’atelier de la poule noire, vous trouverez votre bonheur proche de chez vous ! Pour l’achat d’un vélo, pensez occasion auprès du très chouette projet ATAO.

Les entrepreneurs à vélo

Encouragés et accompagnés par l’association Les Boîtes à Vélo, ils sont aussi de plus en plus nombreux à faire le choix du vélo plutôt que la voiture pour se déplacer jusque chez vous. Une rupture essentielle avec un modèle du toujours plus, toujours plus vite. Des réparateurs comme Ze Plombier, des osthéo comme Cyclosthéo, ou encore un service pour le compostage auprès des Alchimistes ! Vous les trouverez eux aussi sur la carte interaction de Place au vélo.

Vous, les bikers du quotidien

Pour celles et ceux qui utilisent déjà leur vélo au quotidien ou le plus souvent possible, BRAVO ! Les autres, j’espère que cet article vous aura donné envie de ranger la voiture au garage et de sortir votre vélo. Promis on s’y fait vite, on progresse vite, et avec un bon équipement on oublie vite les aléas météorologiques de notre bonne vieille ville aux 4 saisons !

N’oubliez pas, le secteur des transport est un des domaines les plus polluants. Nos actions individuelles en faveur de déplacements plus vertueux sont donc très impactantes ! 💪


NB : Cet article est largement inspiré de celui rédigé par Guillaume Martin et publié sur le site de Bon Pote.((https://bonpote.com/le-velo-est-le-futur-de-nos-mobilites-1-5/)) Si ce n’est pas encore fait, suivez-le sur les réseaux et lisez ces articles, ils sont d’une très grande qualité !

NB2 : Vous trouverez une belle carte des acteurs du vélo dans le magazine #28 des Autres Possibles. Une presse nantaise de grande qualité à laquelle je vous conseille de vous abonner.

NB3 : Si cet article t’a plu, partage-le à un max de tes proches, qu’ils soient cyclistes convaincus ou à convaincre… 😉

  1. https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/4595-observatoire-des-mobilites-emergentes-special-crise-sanitaire-en-2020.html []

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6 thoughts on “Vélo, impact environnemental et évolution des habitudes de transport

  1. Le vélo est une très bonne initiative de transport et pour toutes les raisons citées dans cet article, très bien rédigé, avec une quantité d’informations importantes. Merci SEEN !
    Cependant, il reste un aspect essentiel à soulever sur la pratique du vélo : l’éducation des automobolistes et des cyclistes. Il apparait de plus en plus difficile de circuler à vélo aujourd’hui pour plusieurs raisons, entre autre l’impatience des automobilistes et le non respect du code de la route par les cyclistes, que ce soit en milieu urbain ou plus rural. Les comportements des 2 côtés sont agressifs. Personnellement, en tant que pratiquante du vélo, je ne me sens pas en sécurité sur la route et ça devient compliquer de faire une sortie vélo sans avoir un échange “non cordial” voir “insultant” avec un automobiliste. De plus en plus de gens se mettent au vélo, et c’est une très bonne chose, mais nos infrastructures routières ne sont plus adaptées au nombre de pratiquants. On n’est pas encore rendu au stade de Berlin qui possède des pistes cyclables tous ces axes routiers, mais on commence en France à prendre conscience de la problématique.

    1. Merci Alex pour ce super commentaire !
      Ton analyse est parfaitement justifiée en effet.
      Place au vélo, cité dans l’article, milite pour l’éducation à une sécurité routière à vélo pour que les cyclistes soient mieux préparés à l’usage du vélo.
      Le problème des infrastructures reste impossible à résoudre notamment en ville où il n’y a plus vraiment de places pour rajouter des pistes cyclables sécurisées et isolées des axes pour les voitures.
      Il faudra donc passer par la création d’axes spécifiques au vélo (à condition qu’ils n’impliquent pas une bétonnisation des sols) et dans le même temps à une diminution de la circulation des voitures pour qu’elles laissent la place aux vélos 😉
      Je te renvoie à l’article sur le site de Bon Pote en lien dans la fin de l’article, c’est en partie évoqué.

      Encore merci pour ton suivi, ton soutien et ton commentaire !

    1. Merci beaucoup Jade ! Content que cet article t’ait plu et merci pour ta recommandation. N’hésite pas à partager cet article autour de toi s’il te semble pertinent 😉

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